Association Nationale des Psychiatres Présidents et Vice-Présidents de Commissions Médicales d’Etablissement des Centres Hospitaliers
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Journées de l’ANPCME 2022
Documents
Réforme des autorisations en psychiatrie
Enquête Flash – AdESM et Conférence Nationale des PCME de CHS
Pas de santé sans santé mentale…
Paris, le 12 janvier 2023
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a présenté ses voeux pour 2023 aux acteurs de la santé, lors d’un déplacement au Centre hospitalier Sud Francilien.
Aucune allusion à la psychiatrie.
Nous, professionnel.les de la psychiatrie et de la santé mentale, travaillant à l’hôpital et en ville, regrettons vivement qu’à l’occasion de ces voeux aucune préoccupation présidentielle n’ait porté sur la psychiatrie. Certes c’est notre système entier de santé qui connait de graves difficultés mais nous avons alerté à maintes reprises ce gouvernement et celui de la précédente mandature de l’état critique dans lequel se trouvent la psychiatrie et la pédopsychiatrie.
Moins de la moitié des mineurs présentant un trouble psychique sont soignés en France et ceux qui sont soignés le sont souvent en mode dégradé.
La psychiatrie est soumise aux exigences contradictoires (de plus en plus de demandes reçues, de moins en moins de Centres Médico-Psychologiques et de lits d’hospitalisation), à l’utopie sécuritaire, à une pénurie médicale et soignante galopante, à un envahissement toujours plus prégnant du soin par les contraintes bureaucratiques et donc inévitablement à une perte de sens et des vocations.
Une fois de plus, la psychiatrie et la santé mentale de nos concitoyens n’apparaissent pas
prioritaires. C’est insupportable. Les équipes de psychiatrie et de pédopsychiatrie aussi ont
besoin « d’un nouveau souffle, …, par des renforts de professionnels » !
Nous pouvons saluer un certain nombre de mesures retenues par le Président dont le retrait de la tarification à l’activité et l’allégement de l’organisation en pôles au profit des services (qui correspondent le plus souvent en psychiatrie aux secteurs).
Pour autant, nous déplorons que les propositions concernant le personnel ne s’adressent pas à l’ensemble des professionnel.les exerçant en psychiatrie. La pluridisciplinarité est essentielle à notre discipline : psychologues, psychomotriciens, orthophonistes, éducateurs, assistants sociaux ne doivent pas être oubliés. Pour exemple, les psychologues, encore en nombre (mais pour combien de temps), quittent progressivement l’hôpital tant leur rémunération non réévaluée lors du Ségur et leur reconnaissance non prise en compte amènent à des inégalités de traitement particulièrement inacceptables.
Nous, professionnel.les de la psychiatrie et de la santé mentale, usagers et familles demandons que la santé mentale et les troubles psychiques de nos concitoyens soient clairement pris en considération.
Le caractère pionnier et innovant de la discipline noble et humaine qu’est la psychiatrie est-il
toujours à ce point nié jusque par les pouvoirs publics eux-mêmes ?
Nous avons des propositions urgentes à mettre en place pour nos concitoyens adultes et enfants concernés par les troubles mentaux et la souffrance psychique.
Il n’y a pas de santé sans santé mentale, les professionnel.les de la psychiatrie et de la santé mentale, les usagers et les familles méritent d’être concernés par les préoccupations et les voeux présidentiels pour 2023 et les années à venir.
Jean CHAMBRY
Président de la Société Française de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent et Disciplines
Associées (SFPEADA)
Marie-José CORTES
Présidente du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux (SPH)
Claude FINKELSTEIN
Présidente de la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie (FNAPSY)
Delphine GLACHANT
Présidente de l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP)
Christophe LIBERT
Président de l’Association des Psychiatres de secteur Infanto-juvénile (API)
Pascal MARIOTTI
Président de l’Association des Établissements du service public de Santé Mentale (AdESM)
Gladys MONDIERE
Présidente de la Fédération Française des Psychologues et de Psychologie (FFPP)
Annick PERRIN-NIQUET
Présidente du Comité d’Etudes des Formations Infirmières et des Pratiques en Psychiatrie
(CEFI-Psy)
Marie-Noëlle PETIT
Présidente de l’Association Nationale des Psychiatres Présidents et Vice-Présidents de
Commissions Médicales d’Etablissements des Centres Hospitaliers (ANPCME)
Marie-Jeanne RICHARD
Présidente de l’Union Nationale de Familles et Amis de personnes malades et/ou handicapés
psychiques (UNAFAM)
Christophe SCHMITT
Président de la Conférence nationale des Présidents de Commissions Médicales d’Établissement de Centres Hospitaliers Spécialisés
Norbert SKURNIK
Président de l’Intersyndicale de la Défense de la Psychiatrie Publique (IDEPP)
Michel TRIANTAFYLLOU
Président du Syndicat des Psychiatres d’Exercice Public (SPEP)
Documents
Communiqué de presse CME du 1er décembre 2022
Paris, le 1er décembre 2022
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les psychiatres d’exercice public se sont mobilisés le 29 novembre pour exprimer leur inquiétude face à la situation dramatique que vit notre discipline. Les problèmes de fond sont connus et documentés depuis plusieurs années et quatorze mois après les assises de la psychiatrie, c’est un signal confirmant que les mesures annoncées à leur issue n’ont pas été à la hauteur des enjeux.
Le nombre toujours plus grand de postes de PH non pourvus laisse actuellement des territoires entiers en déshérence, en particulier en ce qui concerne la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent dont la situation est proprement dramatique. Les contraintes administratives, en lien entre autres avec la législation sur les soins sans consentement et les dispositions concernant l’isolement et la contention, ont un impact direct sur l’attractivité de la discipline. Les établissements autorisés en psychiatrie sont contraints dans l’urgence de se réorganiser en fermant des lits ou des structures de soins ambulatoires. Il est donc urgent d’agir.
Lors de la rencontre avec les représentants syndicaux le ministère a assuré qu’il avait pleinement conscience des difficultés que rencontrent les psychiatres et a annoncé qu’un cycle de réunions de travail s’ouvrira à partir de début janvier avec les représentants de la profession. La Conférence des PCME de CHS espère que les négociations entre le Ministre et les parties prenantes déboucheront sur un plan d’ampleur visant à améliorer de façon significative les conditions d‘exercice afin que notre discipline retrouve son attractivité. Elle est prête à s’associer et apporter sa contribution aux futurs travaux.
Bureau de la Conférence Nationale des PCME/CHS
- Dr Christophe SCHMITT Président
- Dr Béatrice AUBRIOT Vice-présidente
- Dr Jean-Pierre SALVARELLI Vice-président
- Dr Françoise ANTONI
- Dr François APPAVOUPOULLE
- Dr Jean-Pierre KORWIN
- Dr Jean OUREIB
- Dr Nathalie SALOME
- Dr Edgar TISSOT
Documents
Communiqué – Covid – Psychiatrie – Europe
Les associations signataires suivantes :
- Conférence Nationale des Présidents de CME de CHS : Dr Ch. MÜLLER, France
- Association Nationale des Psychiatres présidents et vice-présidents des Commissions
Médicales d’Etablissement des Centres Hospitaliers (ANPCME) : Dr MN. PETIT,
France - Società Italiana di Psychiatria : Dr E.ZANALDA, Italie
- Association Romande des Institutions Psychiatriques (ARIP) : Dr J. GASSER, Suisse
- Fundació Congres Catala de Salut Mental (FCCSM) : Dr C. GARCIA-RIBERA, Espagne
(Catalogne) - German Association for Psychiatry, Psychotherapy and Psychosomatics (DGPPN): Prof.
Dr. Thomas Pollmächer, Allemagne
Tiennent à faire part des constatations suivantes :
1/ La vulnérabilité particulière aux formes graves de la COVID-19 des patients présentant certains troubles psychiatriques est attestée. Elle est principalement due à la fréquente précarité sociale, à leur difficulté éventuelle à suivre les conseils de protection en matière de santé publique ainsi qu’à la moindre capacité à demander des soins. Elle aggrave également les comorbidités somatiques. Cette vulnérabilité doit conduire à la prise en compte de la pathologie psychiatrique comme facteur de risque de forme grave de la COVID 19.
2/ Concernant la stratégie vaccinale, la vulnérabilité particulière liée aux pathologies psychiatriques les plus graves doit conduire à sa prise en compte comme facteur de risque de forme grave de COVID-19. C’est pourquoi les patients porteurs de pathologies psychiatriques chroniques doivent faire partie des publics à vacciner en priorité notamment les personnes âgées hospitalisées dans les services de psychiatrie pour les toutes premières étapes ainsi que les patients hospitalisés au long cours.
3/ La protection sanitaire des patients a été d’autant plus assurée dans les territoires des signataires que les dispositifs de prévention et de soins spécialisés étaient réalisés dans le respect de la
proximité et de la continuité des soins. Plus le degré de leur organisation territoriale permettait l’accès à des soins de proximité, moins les conséquences dommageables, et notamment létales ont été graves.
4/ Une préoccupation largement partagée par les cosignataires concerne la situation actuelle des enfants, des adolescents et des jeunes adultes, à l’origine d’une augmentation significative de consultations spécialisées. Une attention particulière doit être portée à destination des publics étudiants.
5/ Une préoccupation est également constatée par rapport à l’augmentation du nombre des demandes de consultations concernant la question des violences intrafamiliales. Celle-ci nécessite la mise en oeuvre d’une politique proactive spécifique.
6/ Pour ce qui concerne la population générale il revient désormais aux dispositifs de prévention et de soins d’assurer une organisation de nature à anticiper les conséquences psychosociales que la crise sanitaire aura générée.
7/ Il importe d’éviter toute interprétation hâtive de données épidémiologiques actuelles encore trop limitées. Seules quelques tendances de l’évolution épidémique peuvent être aujourd’hui identifiées et devront être confirmées.
8/ Dans le contexte épidémique, la téléconsultation a montré qu’elle constituait un outil de suivi à distance appréciable dans la mesure où elle favorise le maintien du lien avec le patient.
Il conviendra d’en définir précisément le périmètre d’action et les limites car elle ne peut se substituer totalement aux consultations en présentiel et au maintien indispensable du lien physique avec le patient.
Ressources documentaires Ascodocpsy

Communiqué – Covid – Psychiatrie – Europe
Les associations signataires suivantes :
- Conférence Nationale des Présidents de CME de CHS : Dr Ch. MÜLLER, France
- Association Nationale des Psychiatres présidents et vice-présidents des Commissions
Médicales d’Etablissement des Centres Hospitaliers (ANPCME) : Dr MN. PETIT,
France - Società Italiana di Psychiatria : Dr E.ZANALDA, Italie
- Association Romande des Institutions Psychiatriques (ARIP) : Dr J. GASSER, Suisse
- Fundació Congres Catala de Salut Mental (FCCSM) : Dr C. GARCIA-RIBERA, Espagne
(Catalogne) - German Association for Psychiatry, Psychotherapy and Psychosomatics (DGPPN): Prof.
Dr. Thomas Pollmächer, Allemagne
Tiennent à faire part des constatations suivantes :
1/ La vulnérabilité particulière aux formes graves de la COVID-19 des patients présentant certains troubles psychiatriques est attestée. Elle est principalement due à la fréquente précarité sociale, à leur difficulté éventuelle à suivre les conseils de protection en matière de santé publique ainsi qu’à la moindre capacité à demander des soins. Elle aggrave également les comorbidités somatiques. Cette vulnérabilité doit conduire à la prise en compte de la pathologie psychiatrique comme facteur de risque de forme grave de la COVID 19.
2/ Concernant la stratégie vaccinale, la vulnérabilité particulière liée aux pathologies psychiatriques les plus graves doit conduire à sa prise en compte comme facteur de risque de forme grave de COVID-19. C’est pourquoi les patients porteurs de pathologies psychiatriques chroniques doivent faire partie des publics à vacciner en priorité notamment les personnes âgées hospitalisées dans les services de psychiatrie pour les toutes premières étapes ainsi que les patients hospitalisés au long cours.
3/ La protection sanitaire des patients a été d’autant plus assurée dans les territoires des signataires que les dispositifs de prévention et de soins spécialisés étaient réalisés dans le respect de la
proximité et de la continuité des soins. Plus le degré de leur organisation territoriale permettait l’accès à des soins de proximité, moins les conséquences dommageables, et notamment létales ont été graves.
4/ Une préoccupation largement partagée par les cosignataires concerne la situation actuelle des enfants, des adolescents et des jeunes adultes, à l’origine d’une augmentation significative de consultations spécialisées. Une attention particulière doit être portée à destination des publics étudiants.
5/ Une préoccupation est également constatée par rapport à l’augmentation du nombre des demandes de consultations concernant la question des violences intrafamiliales. Celle-ci nécessite la mise en oeuvre d’une politique proactive spécifique.
6/ Pour ce qui concerne la population générale il revient désormais aux dispositifs de prévention et de soins d’assurer une organisation de nature à anticiper les conséquences psychosociales que la crise sanitaire aura générée.
7/ Il importe d’éviter toute interprétation hâtive de données épidémiologiques actuelles encore trop limitées. Seules quelques tendances de l’évolution épidémique peuvent être aujourd’hui identifiées et devront être confirmées.
8/ Dans le contexte épidémique, la téléconsultation a montré qu’elle constituait un outil de suivi à distance appréciable dans la mesure où elle favorise le maintien du lien avec le patient.
Il conviendra d’en définir précisément le périmètre d’action et les limites car elle ne peut se substituer totalement aux consultations en présentiel et au maintien indispensable du lien physique avec le patient.
Document
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